QUELQUE DATES POUR VOUS SITUER DANS LE TEMPS
XIIème siècle
1150 - Au Moyen Age, le village est le chef-lieu de l’une des seize châtellenies du comté de Foix. La Bastide porte le nom de « MONTESQUIEU » (Mont Farouche) et est composée des quartiers Noir et de la Faurie.
Après la croisade albigeoise La configuration du bourg peu important est érigé en bastide, avec des rues se coupant à angle droit alors qu’en général, les maisons étaient implantées d’une façon anarchique autours de l’église.
XIIIème siècle
1246 - Le comte de Foix conforte son domaine en créant le Mas d’Azil et La bastide qui prends le nom de « la bastide d’ANTUZAN ».
C’est alors que la commune passe sous le régime de la charte de ROGER IV de Foix qui mets en question le monopole des moulins et des forges.
Sceau du vicomte de Castelbon et de Cerdagne (Roger I du 1229-1265), seigneur d’Andorre (1235-1265),
Comte de Foix (1241-1265) qui mets en question le monopole des moulins et des forges.
La bastide reprend son nom primitif et ROGER IV l’entoure d’une muraille d’enceinte composée de 4 portes, au nord la porte du mas, au sud la porte d’Arize, à l’est la porte de Foix et à l’ouest la porte de la Faurie.
Mise en place d’un paréage confirmé par les chartes de coutumes de 1252 et 1254, à cette date, le comte de Foix fait édifier un château sur la part lui revenant.
Ce château a probablement remplacé un ouvrage bien plus ancien au pied duquel un premier habitat s’était constitué sur le versant sud, correspondant au quartier actuel de la Faurie et au quartier Noir .
1255 - Le château, entouré par une imposante enceinte, prolongée par des Escoussières (chemins de rondes) abrite une garnison du comte de Foix La prison et le château sont rasés sous ordre de Louis XIII.
Au cours de la guerre de cent ans la « chevauchée » du Prince Noir passa par La Bastide de Serou sans apporter des dommages aux terres de Fébus.
EDOUARD DE WOODSTOCK PRINCE NOIR D'AQUITAINE
(Le Prince Noir est l'un des personnages centraux de l'histoire de la France et de l'Angleterre au XIVe siècle. Il a joué un rôle décisif dans la guerre de Cent Ans, notamment lors des batailles de Crécy, Calais, Poitiers et Nájera. Son règne en Aquitaine, en tant que prince, a marqué l'apogée politique de Bordeaux et de sa région au Moyen Âge.)
XIVème siècle Au cours du siècle la bastide prend son nom actuel « La Bastide de Sérou ».
Gaston Ier comte de Foix n’a que 13 ans à la mort de son père (mars 1302) fiancé ou époux de Jeanne d’Artois depuis octobre de l’année précédente.
D’après certains textes du temps il est un émule des brus de Philippe le Bel Il a des graves démêlés avec le beau-frère de son père le comte d’Armagnac
Philippe le Bel, alors à Toulouse interpose son autorité et oblige les deux ennemis à poser les armes. Dans le même temps, Gaston prend part à la campagne de Flandre, puis en 1307-1308, celle avec le roi de Majorque.
En 1309, il est incarcéré au Chatelet pour avoir refusé de se soumettre à un arrêt du Parlement suite à l’affaire d’Armagnac
En 1312, il assiste au concile de Vienne
En 1315, il suit le roi Louis X en Flandre, tombe malade à son retour à Paris. Il meurt à Maubuisson le 13 décembre 1345, laissant à sa femme Jeanne d’Artois, la tutelle de ses enfants
1347/1352 La peste noire ou mort noire est le nom donné par les historiens modernes à une pandémie de peste, principalement la peste bubonique, ayant sévi au Moyen Âge, au milieu du XIVe siècle. c'est la première pandémie à avoir été bien décrite par les chroniqueurs contemporains.
1350, mise en place de la chapelle St Roch
Nous passerons toute la péripétie qui entoure Gaston Ier de Foix-Bearn qui épouse Ferdinande de Nègrepont qui donnera naissance à un garçon du nom de Lou, « tour de Lou » devenu aujourd’hui « la tour du loup ». Gaston fera construire pour Ferdinande l’abbaye des Salenques aux Bordes-sur-Arize. (voir LA TOUR DE LOUP)
XVème siècle
1470 fondation du couvent des Cordeliers (voir LE COUVENT)
XVIème siècle,
construction de l’église en remplacement probablement d’une église plus ancienne dont l’abside occupait l’emplacement de l’abside actuelle. La bastide, fidèle à la religion catholique, n’échappe pas aux attaques des Protestants.
L’édit de Nantes (1598) promulgué par Henri IV, comte de Foix, met fin aux luttes religieuses et accorde aux Protestants le libre exercice de leur culte. Pour parfaire l’application de cet Edit, faciliter la pacification du pays et prévenir le renouvellement de tels troubles, Richelieu, ministre de Louis XIII ordonne le démantèlement de toutes les forteresses.
XVIIème siècle
1620 - on trouve trace d’une garnison chargée de garder la ville afin de rétablir l’ordre sans oublier qu’il fallait la protéger contre les tentatives des protestants et qu’a la même époque eut lieu la dernière levée de boucliers des hérétiques.
Le château de La Bastide de Serou est démoli en 1632
L’enceinte de la Bastide de Sérou se présentait comme un trapèze déformé. A l’ouest, sa grande base épousait le pied de la butte du château, se confondant en partie avec les défenses de ce dernier. Quatre portes, protégées par une tour donnait accès à la ville
Ce sont les portes du Mas, de Foix, de la Faurie et d’Arize.
La porte de Foix et la porte du Mas sont signalées par la présence d’un pilier quadrangulaire en pierre de réemploi.
Le nom donné à la rue des Escoussières rappelle le souvenir des chemins de ronde des remparts de la bastide du XIIIème siècle.
La tour de guet, dite des Escoussières, existe encore dans la « Carrerot del Senyl » (petite ruelle du serin), qui monte au château par la Porte du Mas
1628/1632 La peste noire à Mirepoix
1672 La ville est encore enclos
XVIII -ème siècle
1711 – Les crues successives de l’arize rendent la rivière menaçante pour les riverains. Une partie du terrain communal où se trouve la fontaine est emporté. Pour empêcher le retour, on décide de faire recreuser le canal, tous les habitants sont requis à la tache sous peine d’amende ou de prison en cas de refus
1744 - Construction d’un pont en bois sur l’arize et un autre sur l’aujole
1745 - Le titre de maire apparait pour la première fois en 1745
1749 - Règlement du four banal conforme à celui de Foix
1765 - Obligation de construire une cheminée dans les pièces ou l’on faisait du feu
- Démolition des galeries de façade
- Repavage des rues par les propriétaires
1767 - Déclaration par le sieur Bellissen du moulin de la Turère bâti sur l’Aujole
L’eau de l’Arize devenant impropre à l’alimentation lors des fortes intempéries, on
propose d’utiliser l’eau toujours claire de la fontaine du « cassé, à Cotes ».
1773.- Repavage de certaines rues de la ville et remplacement du pont en bois sur l’Arize
par un pont en pierre
1776 - Nomination d’un médecin par la ville pour visiter les malades gratuitement (300livres
pour ses honoraires)
1785 - Réparation des piliers de la place et de tour de la porte du Mas
1789 - l’Assemblée Nationale détruit entièrement le régime féodal
1789 - Création de l’Ariège le 4/3/1790 en application de la loi du 22/12/1789
1789 - Les évènements, entrainent à la bastide la confiscation des armes des nobles et la fermeture de l’église dont 6 cloches sont fondues
1790 - division du territoire en canton, elle se fait (rive gauche et rive droite de l’Aujole)
Formation d’une compagnie de troupes volontaires du pays séronais
Conservation de la chapelle’ des pénitents blancs, située dans les dépendances du château
1790 - LBS compte 1500 habitants - le canton 5400 et possède 6 églises.
1793 - le 8 juin la municipalité décide d’affecter aux troupes qui devaient être cantonnées dans la ville les objets mobiliers renfermés dans le logement des casernes et de l’hôpital
1794 -1er germinal (21 mars) on élève un autel a la patrie dans l’église des pénitents blancs qui devint le temple de la raison
Le 14 juillet L’assemblée primaire (500 membres présents) réunie dans l’église des pénitents blancs acceptent à l’unanimité la constitution décrétée par la convention nationale le 27 mai
1796 - l’administration s’oppose à la vente de l’ancienne chapelle des pénitents blancs qui
sert de magasin à fourrage et au sol devant le presbytère
La municipalité s’oppose à la vente de la porte du Mas dans laquelle se trouve le logement du concierge
XIXème siècle
1823, Des ormeaux sont planté sur le champs de mars, ils seront remplacés par des platanes en 1836
1823, la mairie achète un immeuble place de l’église pour en faire un hospice.
1829-1830, remplacement de l’ancienne halle
1872, Installation des mesures à grains
1843, placement de 12 réverbères
1854, épidémie de choléra
A l’intérieur des murailles, les petites gens disposaient de maisons pour se loger et abriter les animaux, l’eau y était chose rare (source du foirail, source del cassé et quelques puits locaux
1858 , l’eau est amenée de la tour de Loli pour alimenter les bornes fontaine
1862, fondation de la caisse d’épargne
1864, construction du bureau des télégraphes
La mairie est à l’angle de la rue de Foix et de la rue de la rose
Le couvent des cordeliers, qui date de 1222, abrite une ferme depuis 1882
Les halles primitives, anciennes et vétustes, sont remplacées par l’édifice actuels
1848 L’arbre de la liberté est dressé en haut de la place, il sera replanté
1889-1892 La grippe russe
XXeme siècle
1914-1918 première guerre mondiale
1940-1945 seconde guerre mondiale
1919-1920 La grippe espagnole
1957 La grippe asiatique
1968-1969 La grippe de Hong-Kong
Maires au XXeme siècle
De 1989 à 2001 |
M. Henri NAYROU |
De 1983 à 1989 |
M. Fernand EYCHENNE |
De1971 à 1983 |
M. Jean NAYROU |
De 1959 à 1971 |
M. Louis DEJEAN |
De 1947 à 1959 |
Abel SEGUELA |
De 1944 à 1947 |
M. Marius COUGOUREUX |
De 1944 à 1944 |
Abel SEGUELA |
De 1935 à 1944 |
M. Marius COUGOUREUX |
De 1931 à 1935 |
M. Charles MARCAILLOU |
De 1929 à 1931 |
M. Paul GARDEL |
De 1919 à 1929 |
M. Louis CHARLES |
De 1915 à 1919 |
M. Célestin BERNÉ |
De 1905 à 1915 |
M. Louis CHARLES |
De 1892 à 1905 |
M. Jean Pierre DEVÈZE |
Jean Nayrou Maire de 1971 à 1983
Quand on dit Nayrou aujourd'hui, on pense immédiatement à Henri, député de l'Ariège, et, parce que la mémoire collective est à ce point oublieuse, on se souvient peu, du moins pour les plus jeunes, du père Jean, personnage que « les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ». Il fut pourtant, à plus d'un titre, un des piliers de la vie publique ariégeoise, présent sur presque un demi-siècle dans les joutes, le mot n'est pas trop faible, électorales ou autres. D'ailleurs, durant ses campagnes parfois houleuses, il était souvent entouré d'un groupe de fidèles, affectueusement surnommés « La Meute », prêts à toutes interventions en cas de problèmes.
Né en 1914, à la fin d'une année qui a vu la guerre envahir l'Europe, le jeune Jean Nayrou est, dès son plus jeune âge, un homme de gauche, militant engagé dans les Jeunesses socialistes, qui s'investit beaucoup durant la campagne des législatives de 1932 notamment. Cet élève brillant, passé par les bancs de l'école normale de Foix, est devenu instituteur en 1937 et pratique assidûment le rugby, un sport qui demeurera toute sa vie une véritable passion. « Instituteur itinérant agricole », comme il aimait à le dire avec une pointe de gourmandise, il est aussi un syndicaliste en vue, devenant le secrétaire général de sa corporation enseignante (1938), et s'investit, durant la guerre d'Espagne, dans l'accueil des réfugiés espagnols.
La guerre le rattrape en août 1939, lorsqu'il est mobilisé comme maréchal des logis et, fidèle à ses convictions profondément ancrées, il refuse d'adhérer à l'association professionnelle que Vichy met en place après la débâcle. Il continue d'ailleurs, malgré l'interdiction gouvernementale, à animer son syndicat agricole et est membre de la SFIO clandestine durant l'Occupation. Résistant, la Libération le désigne comme conseiller général provisoire de Vicdessos (29 août 1944) avant que les élections ne le confirment dans ce mandat. C'est alors le début d'une longue carrière politique qui le mène à siéger au conseil général pendant quatre décennies puis au Sénat après une élection « fratricide » face à Henri Assaillit, dissident de la SFIO et sénateur sortant.
Il y joue alors un rôle essentiel, notamment comme rapporteur du budget de l'Intérieur, ce qui lui vaudra la haine du FLN et diverses menaces de mort. Mais cet amoureux de la vie, solidement ancré dans ses valeurs terriennes, s'y illustre aussi en dispensant généreusement les produits de sa région natale à des collègues parfois plus « collet monté », interloqués par son attitude.
Vers la fin de sa carrière politique, délaissant la haute montagne pour une implantation réussie à La Bastide-de-Sérou, il modernise son canton après avoir succédé à Gustave Pédoya. Jovial, resté proche, malgré les responsabilités, de ses concitoyens, ce franc-maçon du Grand Orient de France était un passionné de la nature, de la simplicité de la vie campagnarde et des relations humaines, de celles qui permettent les échanges, gardant en point de mire de fortes convictions mises au service d'un idéal sociétal.
Centre de montagne Ariège Pyrénées Ouvert toute l'année
Au début du XXème siècle, la commune de Suc et Sentenac en Ariège possède trois écoles publiques. La première école ferme avant la deuxième guerre mondiale suite à la baisse démographique de la commune.
1960 : fermeture de l’école de Suc.
1968 : à l’initiative du couple d’instituteurs de la commune Jean Nayrou (élu Sénateur) et Jeanne Nayrou (élue maire de Suc) débutent des travaux d’agrandissement et de rénovation des locaux de l’école pour en faire un Centre permanent de montagne, L’objectif est d’accueillir des enfants en classes transplantées et en colonies pour leur faire découvrir le milieu montagnard.
1970 : accueil des premiers séjours (colonies de la JPA de la Haute Garonne puis de la FOL du Lot).
1992-1993 : rénovation et restructuration du centre. Les modules chambres doubles remplacent les dortoirs, le 2° étage est aménagé en chambres et salle de réunion, aménagement de la BCD, réfection de la salle de restauration avec coin cheminée, de la cuisine et des salles de classe.
2017 : un partenariat étroit est noué entre les Pep de la Vienne et les Pep de l'Ariège. Une étude visant à redynamiser l'offre du centre est menée. Celle-ci débouche sur des préconisations qui sont progressivement mises en place, avec l'engagement essentiel de la municipalité.
2019 : en cohérence avec les axes de développement décidés entre les deux associations, la gestion du centre est confiée aux Pep de l'Ariège. Les Pep de la Vienne restent engagées au sein du Comité de Pilotage du centre et continuent de relayer de manière importante les propositions du centre auprès des écoles
Les grandes réalisations en quelques dates
1969 : les HLM à La Bastide (le maire était M. Déjean). 1973 : construction du stade et fusion Castelnau-La Bastide, école de rugby.
1975 : la première échoppe au moulin (produits artisanaux et fermiers).
1976 : foyer-logements. Mille-Club, matériaux fournis par l'Etat, construit par les bénévoles ; 3 en Ariège sur les 1.000 en France.
1980 : création de la zone artisanale.
1982 : construction de la gendarmerie, centre de secours.
Les Enfants du Séronais (groupe folklorique), généralisation de l'adduction d'eau (au début de son premier mandat), relance de la foire agricole, Escaliers Dumas, le club des aînés, lotissement de la gare.
1983 : mise en place du SIVOM (collecte des ordures ménagères). 1984 : golf d'Unjat (compact 9 trous).
1989 : village vacances.
1990 : espace Jean-Nayrou.
1992 : cantine scolaire
1992 : centre national du mérens.
1994 : lotissement La Rivière. Centre de loisirs, école maternelle et centre d’autistes, assainissement, lagunage, Estaniels atelier relais entre LaBastide et Nescus.
1990 : création de la communauté de communes dont il fut président jusqu'en 1998 avant de passer la main à André Rouch.
Réalisations propres de la communauté de communes ou aide aux communes.
1990 : vestiaires au stade. 1991 : piscine lbs 1991 : première action est l'office du tourisme. 1992 : cantine scolaire. 1993 : lac de Mondély, aménagement d'une plage
construction du centre de secours.
1994 : club-house du rugby.
1996 : centre d'Unjat, échoppe à Castelnau-Durban.
1998 : nouveau siège de la communauté à Cottes, dans des locaux mis à
disposition par La Bastide, créations de 18 gîtes nature.
1999 : embellissement des villages, rénovation du patrimoine (bâtiments,
fontaine, lavoirs).
2000 : cantine scolaire approvisionnement local avec un repas bio par semaine.
2001 : club-house du tennis.
2002 : réfection et agrandissement de l'échoppe. Zonage d'assainissement sur
toute la communauté, mise en place de la signalétique (1998)
Les services. Cantine scolaire,
CLAE (centre de loisirs associé à l'école),
ATSEM (personnel des écoles maternelles), portage des repas à domicile
pour les personnes âgées, animation auprès des aînés,
CLPA (centre loisirs pour ados), coin multimédia, 117 Animation qui
chapeaute le CLAE
entretien des rivières, service entretien de l'espace rural (sentiers de
randonnées),
ESPACE (accueil de porteurs de projets),
sport avec animation en milieu scolaire. Construction d'une cuisine
centrale, d'un centre de soins médicaux, d'un centre de secours, d'un relais
assistance maternelle, d'un centre de formation de personnel spécialisé
pour autistes (le premier en France), développement du secteur bois
énergie, amélioration de la RD 117 entre Foix et Saint-Girons
FERNAND EYCHENNE Maire de 1983-1989
Fils de forgeron, forgeron lui-même, au Champ-de-Mars, et élu municipal de La Bastide-de-Sérou pendant trente-six ans. Nous quitte à l’âge de 96 ans
De 1965 à 2001, il fut successivement conseiller de M. Dejean (1965-1971), adjoint de Jean Nayrou (1971-1983), puis maire de 1983 à 1989, enfin premier adjoint d'Henri Nayrou de 1989 à 2001. Il a été aussi l'un des plus fidèles sapeurs-pompiers du Séronais ; il était estimable, estimé et apprécié. Fernand était la sentinelle de la mairie, toujours disponible, toujours prêt à régler un problème avec son bon sens, sa sagesse et cette forme d'intelligence des hommes bons par nature, au-delà de tout soupçon par leur honnêteté.
Henri NAYROU Maire de 1989 à 2001
Né le 21 novembre 1944, à Suc-et- a mener une carrière professionnelle riche et dense (ancien rédacteur en chef de Midi-Olympique). Président du Conseil d'administration du Centre hospitalier Ariège Couserans (CHAC)
· Président du syndicat mixte chargé de la gestion de la station de sports d'hiver de Guzet-neige
· Président du Golf Club de l'Ariège (jusqu'en 2015)
· Président de l'Association nationale des élus de la Montagne (ANEM)
· 6 mars 1983 - 12 mars 1989 : adjoint au maire de La Bastide-de-Sérou
· 17 avril 1983 - 27 juin 2021 : membre du conseil général puis départemental de l'Ariège
· 18 mars 1985 - 22 mars 1998 : vice-président du conseil général de l'Ariège
· 20 mars 1989 - 2008 : maire de La Bastide-de-Sérou
· 1er juin 1997 - 17 juin 2007 : député de la Deuxième circonscription de l'Ariège
· 19 mars 2001 - 28 mars 2004 : vice-président du conseil général de l'Ariège
· 17 juin 2007 - 17 juin 2012 : député de la Deuxième circonscription de l'Ariège
· 3 novembre 2014 - 24 octobre 2019 : président du conseil départemental de l'Ariège
XXI eme siècle
Alain METGE Maire de 2001 à 2020
Conseiller municipal depuis 1977
Derniers conseillers municipaux sous l’ère METGE
Adoints : Guy Artigues, Jean-Paul Foncel, Gilbert De Sacramento et Fabien Carrère.
Conseillers municipaux Denis Cambus, Huguette Déjean, Jocelyne Dupuy, Yves Micas, Romain Nunez, Didier Piquemal, Paul Rogalle, Annie Rouquette, Chantal Thibout et Danièle Vigneaux
Bilan et projet
En 2016 Travaux suite aux dégâts sur les voiries dus aux intempéries de 2013-2014. Rénovation de l'intérieur de la salle polyvalente
Travaux de rénovation des parties communes de l'Ehpad, pour un investissement de 800 000 euros.
Travaux des chalets du village vacances…
Projet étudié en 2011-2012. Livraison en 2020. Le site est géré via une délégation de service public. La municipalité a confié pour 5 ans à Marc et Montmija, la gestion du site.
Le budget de ces travaux est de 3,5 millions d'euros.
Concernant les finances, nous perdons des dotations de fonctionnement mais l'enveloppe d'investissement du DETR a été doublée en Ariège
Travaux d'assainissement, en 2021, par la SMDEA, notamment sur RD 117, et aménagement de la traversée de la commune, de la station-service jusqu‘à l‘embranchement menant au stade des Deux-Jean., les trottoirs seront refaits, le réseau pluvial aussi. Il y aura peut-être une zone de circulation à 30 km/h avec des plateaux traversant pour sécuriser la traverse
2017 Création le 1er janvier de la communauté des communes du Couserans
31/08/2017 Les anciens du Grand Chelem de 1977 à l'honneur Jean-Pierre Rives quitte la pelouse de Twickenham après le court mais précieux succès de la France face à l'Angleterre 4-3 dans ce Tournoi 1977 qui restera historique. Photo DM. Archives. Alain Lafay
2020 Maire Christophe PILLON
Un souffle de fraicheur sur La Bastide et une nouvelle équipe au travail
2020 Finition des travaux de la traverse.
2021 Mise en état et finition du parking de la poste
Pandemie du COVOD 19
15/03/2020 1ère restriction
09/08/2021 imposition du pass sanitaire (1ere et 2eme dose)
01/01/2022 changement et imposition en pass vaccinal (3eme dose)
Le 3 aout 2021 création du comité de quartier des remparts du haut de LBS
LE COULANT DES MOULINS
Barrage de Qué hauteur de la menuiserie Eychenne
LE MOULIN D'ENSALE
En 1656 le moulin est propriété de Mathieu Morteau de Montazets
En 1742 il est tenu par François Boue, propriétaire et meunier
De 1825 à 1923 il est propriété de Jean-Jacques Joseph, Marquis de Narbonne Lara, Baron de Nescus
Le Sieur Jean-François Razes demande le 8 septembre 1843 l’autorisation de conserver un moulin à farine à quatre meules et une huilerie à deux meules.
Autorisation accordée le 10 octobre 1846 assortie de seize articles.
Monsieur Darnaud, par arrêté du 10 avril 1854 est autorisé à maintenir en activité un moulin à farine à quatre meules et une huilerie à deux meules.
Autorisation accordée, assortie de 5 articles.
Fin du 19eme siecle le marquis de Narbonne Lara crée la compagnie des mines de Nescus qui s’intéresse aux mines des alentours de la Bastide et aux mines de métaux non ferreux du Biros, et aux mines de Castemir (31 aout 1873) propriété de madame de Montigny, sans oublier les mines de Montels/Alzen et en 1896 il établit une usine de broyage
Monsieur Berne avec Messieurs Maurette, Deveze et Charles de Montigny, demandent l’autorisation de réparer le barrage du Qué en avril 1907, prolongée jusqu’au 1er janvier 1910, Le 13 septembre 1912, le recollement des travaux est refusé aux cinq usiniers pour non-conformité avec les conditions de l’arrêté.
Messieurs Soulie et Laguerre par arrêté municipal du 24 mars 1921 sont mis à demeure de respecter l’arrêté du 10 avril 1854 pour l’usine d’Ensales .
À partir de 1924, le moulin devient usine pour le broyage de l’hématite rouge « l’oligiste » qui est un minerai de fer utilisé comme colorant pour les peintures (ocre rouge) .
Monsieur Bernadet a repris l’exploitation le 9 avril 1962
.
L’usine a été inutilisée depuis 1966, date de l’abandon du fonctionnement hydraulique
Le1er avril 1978, elle est louée aux établissement Dumas, jusqu’à son déménagement à Estaniels en 1990.
En 1994, les bâtiments aux murs colorés sont démolis.
LE MOULIN D'ALZEONVILLE
Était connu sous le nom de moulin de Villa (non loin, il y a le chemin de villa) ,de moulin Maurette ou encore de moulin de Léo (Léo Maurette dit Balbine);
Il était mentionné sur le cadastre de 1823.
En 1829, une ordonnance royale autorise une scierie pour le Sieur Vignau autorisation accordée, assortie de 9 articles.
Par pétition en date du 31 décembre 1838, le Sieur Pierre Vignau demande l’autorisation d’établir une corderie et une filature de laine au lieu et place du moulin à huile qu’il possédait au même lieu.
En 1905, Monsieur Léo Maurette, alors propriétaire des lieux adresse plainte au Préfet à l’encontre de Monsieur Deveze à la suite de travaux qu’il a exécutés au moulin d’Arize.
La scierie a été détruite par un incendie après la guerre de 1914-1918 comme le relate Monsieur J. Ferre dans sa monographie de La Bastide de Sérou de 1985.Monsieur Bernadeten est devenu le propriétaire le 9 avril 1962. Il en a poursuivi l’exploitation jusqu’en 1966. Sans utilisation, elle est tombée en ruine et envahie par la végétation.
LE MOULIN D'ARIZE
Le moulin d’Arize, bien de l’Abbaye de Combelongue qui fut vendu aux enchères le 24 juin 1565 à la Communauté de La Bastide de Sérou (l’abbaye des Prémontrés de Combelongue a été fondée en 1138).
D’après le livre terrier de 1742, le meunier en est Etienne Casse.
Le 11 octobre 1854 par arrêté préfectoral, Monsieur Jean Boe (dit Farinotte) est autorisé à maintenir en activité un moulin à farine, autorisation accordée, assortie de 5 articles.
Il appartient à Monsieur Jacques Deveze depuis 1903, puis aux consorts Combes et à Jean Deveze après le décès de Jacques Deveze. Il demande en août 1904 l’autorisation d’effectuer des travaux à son déversoir. L’autorisation est accordée le 4 janvier 1905. À cette date, il agrandit le bâtiment et le transforme en scierie ;
Monsieur Deveze, avec Monsieur Berne, Louis Maurette, et Charles de Montigny, demande l’autorisation de réparer le barrage du Qué en avril 1907.
Autorisation accordée le 28 août 1907 comme il a été dit pour le moulin d’Ensales. L’eau du canal servait alors à faire tourner une turbine pour la production de l’électricité nécessaire pour faire fonctionner les machines.
Cette scierie a été louée à l’entreprise Pedoya de 1950 au 31 décembre 1971.
En 1951 (ou 1954), la création d’un transformateur par l’EDF a mis fin au fonctionnement de la turbine produisant l’électricité d’une façon insuffisante et irrégulière ;
Il a été acquis et sert depuis 1980 d’entrepôt de matériel et de matériaux à l’entreprise de maçonnerie de Monsieur Maurice Brau. La turbine est encore en place sous le bâtiment.
LA MOLO PORTO
Appelée jusqu’à présent «Moulin du château» ou «sous le château». Ce nom signifie le Moulin de la Porte, celui-ci étant situé au pied des remparts de La Bastide, encore visible à cet endroit, sous la porte de la Faurie, une des quatre portes donnant accès à la ville et accessible de là par un petit chemin encore existant. Le pont en bas de la Rue de la Facherie où aboutit le chemin de la Molo Porto ne sera construit qu’en 1908 d’après Monsieur Ferre;
En 1842, Monsieur de Morteaux installe une huilerie qui traite annuellement 400 à 500 hectolitre de graines de Colza.
Avant le «coulant des moulins», il en existait déjà un moulin au même aplomb, mais sur l’Arize rive gauche. Les canaux sont encore visibles
Monsieur Ferdinand de Morteaux, par arrêté du 12 mai 1854, est autorisé à maintenir en activité un moulin à farine à trois meules, une huilerie à deux meules qui la jouxte et une cuve à vernis pour les besoins d’une fabrique située à la Faïencerie.
Le 16 janvier 1888, le château de La Bourdette avec ses dépendances est vendu au Vicomte Martrin-Donos qui en assura la succession. Le moulin était devenu l’usine Martrin-Donos;
L’huilerie a cessé de fonctionner et est tombée en ruines àune date encore indéterminée;
La Molo Porto appartient à la communauté de La Bastide de Sérou depuis 1903;
La retenue d’eau a été utilisée pour faire tourner une dynamo qui fournit un temps le courant électrique à La Bastide de Sérou à l’intérieur des anciennes li!mites de l’octroi.
En avril 1907, Monsieur Louis Charles, Maire de La Bastide de Sérou, avec Messieurs Berne, Maurette, Deveze et de Montigny demande l’autorisation de réparer le barrage du Qué, comme il a déjà été dit;
En 1907, en raison des irrégularités du débit du canal, une machine à vapeur, a été mise en place pour remplacer la dynamo.
En 1912, un moteur à gaz pauvre a remplacé la machine à vapeur;
La production d’électricité insuffisante et sujette à des pannes fréquentes cessa vers 1923 comme nous l’indique Monsieur Ferre;
Les meules continuèrent d’écraser le grain, mais après une période d’activité de plus en plus ralentie, la Molo Porto a rendu ses derniers services après la seconde guerre mondiale. Le dernier meunier, FrançoisDedieu, mieux connu sous le surnom de Paillassou a quitté le moulin devenu muet en 1972, toujours suivant Monsieur Ferre;
Depuis, la Municipalité durant quelques temps, y a créé une échoppe touristique, le sauvant de la ruine;
LE MOULIN D'ALZEOU
Suivant le livre terrier de 1742, en dehors du moulin à farine, propriété de Jean Fossat, avocat au Parlement, il y avait à Alzéou une ferme dont dépendait un foulon appartenant à Messire Jean-Paul Bellissen, Baron et Seigneur de Castelnau, Rodes et autres lieux.
Le 8 novembre 1844, Monsieur Jean-Baptiste Delcung Saint-Martin, notaire à La Bastide de Sérou demande l’autorisation de conserver un moulin à farine à trois meules, un moulin à huile à une meule et une foulerie.
En 1882, Monsieur Rumeau signalait une scierie, il n’était pas question de foulon.
Il appartenait depuis 1903 à Monsieur de Montigny et a été transformé en usine pour broyer de l’hématite rouge;
En avril 1907, Messieurs de Montigny, Berne, Maurette, Deveze et Charles demandent l’autorisation déjà mentionnée de réparer le barrage du Qué;
Le 25 juin 1919, Monsieur de Montigny se plaint que les usiniers d’amont ont surélevé leurs déversoirs ;
Elle a cessé de fonctionner en 1923. Abandonnée, elle est à présent en ruine.
CHRONOLOGIE
Creusement du canal vers 1650
Recreusement du canal en 1711
Premier texte réglementant le canal en 1846
Réparation du barrage du Qué vers 1912 par les usiniers
Réparation du barrage du Qué en 1971 par La Bastide de Sérou
En 1997, fort état de vétusté
Moulin de Sales sur l’Arize, première mention le 21 mai 1561
Moulin d’Ensales sur le canal, première mention en 1656, moulin farinier
En 1854, moulin à farine à quatre meules, huilerie à deux meules
En 1924, transformation en usine pour le broyage à l’hématite
En 1966, abandon du fonctionnement hydraulique
De 1978 à 1990, les bâtiments sont loués à la fabrique d’escaliers Dumas
En 199., les bâtiments ont été démolis.
Moulin d’Alséonville ou de villa
Première mention sur le cadastre de 1823, moulin à huile
En 1838, établissement d’une corderie et d’une filature à la place du moulin à huile. Usine Vignau
En 1905, propriété de Monsieur Léo Maurette « Moulin Maurette» ou «Moulin de Léo»
En 1918, transformation en usine pour le broyage de l’hématite de la partie filature et foulon
En 1962, propriété de Monsieur Bernadet
En 1966, elle a cessé de fonctionner. Abandonnée elle est tombée en ruine.
Moulin d’Arize
Sur l’Arize, bien de l’Abbaye de Combelongue, fondée en 1138. Première mention en 1565
Moulin d’Arize
Sur le canal première mention en 1656
En 1854, moulin à farine de Monsieur Boue
En 1905, transformation en scierie par Monsieur Deveze
De 1954 à 1971, location de l’entreprise Pedoya
En 1980, acquisition par l’entreprise de maçonnerie de Monsieur Maurice Brau pour en faire un entrepôt.
Moulin du château
Sur l’Arize, propriété du Comte de Foix, mentionné dans la charte de 1252. Moulin farinier à deux roues.
Molo Porto
Sur le canal, première mention en 1742
En 1842, moulin à farine à trois meules, huilerie à deux meules
En 1903, propriété de la communauté de La Bastide de Sérou
De 1903 à 1923, production d’énergie électrique. Activité de plus en plus réduite du moulin à farine. Il n’est plus question d’huilerie à présent en ruines
En 1972, le dernier meunier a quitté le moulin d’Azéou sur l’Arize, bien de l’Abbaye de Combelongue
FONCTIONNEMENT
Les divers moulins se transmettaient successivement les eaux de la dérivation, le canal de fuite à la sortie d’un moulin devenant le canal d’amenée du moulin suivant. Ainsi le moulin d’Ensales alimentait le moulin d’Alséonville qui alimentait le moulin d’Arize (Molo Porto). Si un moulin supérieur ne fonctionnait pas, les moulins aval, surtout le dernier n’avaient qu’un rendement irrégulier. Ce qui a motivé de nombreuses plaintes.
On a obvié à cet inconvénient en munissant les trois premiers moulins d’un déversoir dans leur bief amont et d’un canal de décharge qui recueille les eaux passant sur ce déversoir lorsque les vannes du moulin sont fermées, et les ramène dans le bief aval au lieu de les rendre à la rivière. Ainsi toute l’eau que peut débiter le canal peut-elle être utilisée jusqu’à la quatrième. En effet, la Molo Porto possède un déversoir mais le canal de décharge rejette les eaux à la rivière trop proche pour pouvoir le poursuivre jusqu’au moulin d’Alséou, le cinquième, qui ne peut être alimenté que lorsque la Molo Porto fonctionne.
Les difficultés nées d’une exploitation anarchique ont imposé de rendre la situation régulière et les utilisateurs ont été invités à régulariser leur chute. C’est ainsi qu’ils ont été invités à régulariser leur chute. C’est ainsi qu’ils ont été amenés à présenter une demande de conservation.
À la suite de ces demandes, il a été proposé dans un rapport du 30 décembre 1846, un projet de réglementation pour chaque usine qui prescrivait la hauteur et la dimension du déversoir.
La réglementation, malgré une mise en demeure du 10 janvier 1850, n’a pas été appliquée. C’est alors que le Service des Ponts et Chaussées a proposé à Monsieur le Préfet de prendre un arrêté de réglementation pour chaque usine, qui aurait valeur d’autorisation. Ce sont les arrêtés de 1854 confirmant la réglementation de 1846.
Ces arrêtés tous de même modèle, répondaient à des préoccupations précises :
Limiter les hauteurs d’eau dans le bassin précédent le moulin (ou l’usine qui l’avait remplacé) afin de ne pas diminuer la puissance de l’établissement en amont par l’effet des remous ;
Permettre aux moulins ou usine de recevoir la totalité du débit du canal, même si ce débit n’était pas utilisé, par une restitution vers l’aval au lieu de rejeter vers la rivière ;
Protéger le chemin le long du canal, dit chemin de Nescus souvent inondé.
La responsabilité d’entretien du canal et des interventions nécessaires à la protection des riverains n’a pas été clairement définie.
Les arrêtés de 1854 concernent uniquement :
Le Moulin d’Ensales en date du 10 avril
Le moulin d’Arize en date du 19 octobre
La Molo Porto en date du 10 avril
Sur le canal, première mention en 1654 comme moulin à farine et moulin battant
En 1844, moulin à farine à trois meules, moulin à huile à une meule et foulerie
En 1882, scierie
En 1903, transformation en usine pour broyer l’hématite
En 1923, elle a cessé de fonctionner. Abandonnée elle est tombée en ruine.
15, promenade du Champs de Mars - 09240 La Bastide de Sérou
Stevenschristian99@gmail.com